Avertissement : Le liège se prélève normalement sur des chêne-lièges en été, lorsque des conditions météorologiques spécifiques permettent de décoller l’écorce relativement facilement sans abimer la couche sous-jacente (dite mère) qui permet au liège de repousser ensuite (la levée du liège ne s’improvise pas, sous peine d’abimer l’arbre de façon irrémédiable !).

C’est ce liège que propose les producteurs locaux. Avant commercialisation, il est généralement passé dans un bain d’eau bouillante pour l’assouplir et le nettoyer.

« Cueillir » du liège

Il est possible de trouver en forêt du liège au sol issu de la décomposition de bois mort de chêne-liège : le liège étant quasiment imputrescible, il ne subsiste plus que lui après décomposition du bois sous l’écorce.

On peut aussi récupérer du liège sur des arbres abattus (travaux DFCI par exemple).

Utilisations possibles

Ce liège peut être réduit en « granulé » à l’aide d’un broyeur à végétaux. Attention, le liège est généralement chargé en silice et désaffûte donc fortement les pièces coupantes. Le liège sec (non levé récemment) se broie bien plus facilement (assez cassant) que le liège « frais » (levé récemment) à cause de sa souplesse (astuce pour faciliter le broyage : le couper en bandes).

Points de vigilance

Dans le cas de figure d’un des deux approvisionnements précédemment décrit (s’assurer d’avoir le droit de prélever !), il convient d’être vigilant :

  • quant-à la présence de poussières et autres « saletés » (terre, débris végétaux, fines, etc.) qui pourraient interagir négativement avec un liant (ciment, chaux, etc.) ;
  • et quant-à la présence de reste de bois adhérant au liège et autres débris végétaux qui, eux sensibles à l’humidité, pourraient provoquer des moisissures en cas de mise en œuvre en ambiance humide (sol et bas de murs).

Pour plus de garantie, tournez-vous vers les producteurs locaux.